mardi 30 janvier 2007

Semaine du 22 Janvier

Départ

L’excitation monte… enfin le stress je dirais plus. Jusqu’à 1h00 je ne suis pas encore couché. J’envoie les derniers mails protocolaires, liste les tâches récapitulatives à ma famille, m’accommode d’une série de bugs à transmettre à Hugo, mon remplaçant au boulot, mais surtout notais les adresses de Serge et de l’auberge Chez Jean où nous devions passer la première nuit. Il me restait plus que 4h00 à dormir, notre décollage étant prévu pour 9h00.

Mon réveil de portable me fit sursauter à 5h00 que je n’hésitai pas à éteindre jusqu’à ce que… Kamel fasse biper mon portable à 5h35 pour m’indiquer qu’il arrivait. Putain je m’étais rendormi !!! Je me lève en catastrophe et pars me doucher en trébuchant sur mon sac de sport Sa mère, je me suis niqué. Douche terminée, je descends ouvrir la porte à Kamel vêtu de mon sorti de bain T’es un bon Kamel, ton appel m’a réveillé, je m’habille et j’arrive. Je prends quand même 5min pour prendre un petit déjeuner imposé par ma mère qui nous met en garde par la même occasion de laisser en France notre héritage « culturo-caractériel » Ne jouez pas vos fiers algériens, si vous avez un soucis, n’hésitez pas à nous le dire. Digne de la petite maison de la prairie, ma mère me dit au revoir larme à l’œil. Elle et mon frère me voient s’en aller dans la super 205 Diesel chargée à max de Djamila, la sœur de Kamel. Pied sur le plancher, elle développe son moteur 1,5 litres sur quelques mètres avant que je lui somme de faire demi-tour Merde mon chargeur de portable! On repart aussitôt, soucis en tête de ne pas avoir manqué quelque chose. Sur le trajet, on s’échange les dernières blagues de carambar. Djamila nous quitte avec le sourire au Terminal 3 de l’aéroport CDG… nous voilà seuls à la merci de notre destin Enfin on est encore en France, faut pas déconner.

L’aéroport

La difficulté avec laquelle nous avions chargé nos bagages sur le chariot donnait un avant goût de ce qu’il allait arriver aux enregistrements. Arrivé au comptoir, on tombe sur une maghrébine, d’une trentaine d’année, dans le genre qui pète plus haut que son cul, blasée par son boulot. Dans ce genre de situation, on se dit que des origines communes pourraient faciliter nos affaires… ba ce jour là non. Je m’étais appliqué la veille à peser ma valise pour ne pas dépasser les petits 23 kg exigés, ma planche de surf exclue. Mais alors Kamel… il avait pété les records, pensant que sa sacoche de portable ne serait pas comptée comme bagages à main. Au final il se retouvait avec 11 kg d’excédant et 55€ d’argent en moins.
Vous imaginez bien que 2 maghrébins partant en Amérique ça lève des soupsons même les plus habillement dissimulés. Et moi comme un con au lieu de bien ranger mes liquides dans ma grosse valise, je les expose aux infra rouges sur quoi un agent, plutôt une agente super mignonne, me demande d’ouvrir mon sac de sport « Vous avez des liquides à ce niveau là » « Comment vous savez, vous êtes magicienne ? » Froid total « Sortez moi tout ça ». J’en sortis une crème nivéa pour avoir la peau douce, une crème anti-inflammatoire pour le sport, mes gels douche pour sentir bon etc enfin assez de trucs pour qu’on m’inculpe de terrorisme. « Je n’ai pas penser à les passer en soute… désolé » « Allez chercher des sacs transparents et mettez-les dedans. Ça va pour cette fois mais que ça ne se reproduise plus » « J’te jure madame sur le coran de la Mecque, la Torah d’Israël, la Bible du Vatican que c’est la dernière fois » J’rigole bien sûr pour cette dernière phrase :P.

Le vol

Il n’y a pas beaucoup de choses à dire si ce n’est que Kamel et moi, nous nous trouvions séparés d’une vingtaine de places. Ma voisine Isabelle, 26 ans, venait rendre visite à sa sœur installée depuis 2 ans à Montréal. Nos discussions furent brèves, un mélange de petits moments de constipation et de questions/réponses tout droit sortis d’un tchat caramail «Une amie à usage unique » dirait Edward Norton dans Fight club. Sauf que là… c’était du réel et dans la réalité, un morceau de je sais pas quoi collé entre les dents et bien ça marque. Je n’arrivais pas à détacher mon regard de ses dents au point de passer régulièrement ma langue sur les miennes lol.

L’auberge

La procédure veut que nous nous rendions au service d’immigration pour se faire agrafer sur notre passeport, un justificatif de PVT. Celui-ci prouve notre régularité dans le pays pendant un an. Devant moi, une afro-canadienne déhanchait son gros popotin à une vitesse escargoresque pour imprimer mes papiers. Coup de bol, elle en refait un autre après avoir déchiré le premier où l’on voyait maintenant écrit « Remplacement » Je sais pas pourquoi mais je sentais qu’on aller me faire chier avec ce duplicata.
On récupère tant bien que mal nos bagages et changeons 40€ chacun pour le taxi et la nuit à l’auberge. Il n’y avait pas grand monde pour nous prendre au parking, ce qui nous obligea à attendre un petit moment, moment durant lequel on pouvait s’acclimater à l’air frais ambiant… un petit -15° qui ne semblait pas être aussi dur à vivre qu’on le pensait C’était le premier jour, le ciel était ensoleillé :P. Quelques minutes plus tard, on voit arriver une grosse américaine, une Chrystler, qui pouvait recevoir mon surf encombrant. On lui fait signe de s’arrêter. Un afro-canadien en sorti qui me fit sourire au premier coup d’œil. J’étais nez à nez à un sosie de Mogane Freeman, chapeau vêtu, barbe mal rasée, démarche lancinante. Il n’empêche que côté service, c’était pas son fort. Pour réduire la file qui se formait derrière nous, nous nous empressions de charger nos bagages seuls dans le coffre. Lui restait là à nous regarder faire Le bâtard !!!
L’auberge se trouvait à une trentaine de minutes de l’aéroport. Sur la route je me disais que Montréal, même si à moitié francophone, donne une impression très états-unienne, avec ses voies très larges, ses bretelles d’autoroute sur plusieurs étages, ses lignes jaunes continues et surtout… un contraste entre un centre ville aux buildings imposants et sa banlieue environnante.

Le taxi driver nous dépose au 4136 Henri Julien avant de nous tendre la main pour récupérer ses 38,2$ de course. Sans gêne, il nous demande un pourboire pour le service Il se foutait réellement de notre gueule celui-là «Vas y Kamel, donnes-lui un truc, qu’il nous fasse pas chier». La plus petite monnaie qu’on avait c’était un billet de 5$. Kamel réfléchit à 2 fois avant lui donner… il s’en sortait bien le con.
Nous montons tant bien que mal au 1er étage avec nos bagages pour entrer dans cette auberge réputée accueillante. Un francophone nous ouvre, un hispanique du nom de Xavier A prononcer à l’espagnol Khabière vous voyez le genre. Ce mexicain, père d’un enfant et marié à une française, était le gérant du squat. Il enregistre notre arrivée avant de nous faire découvrir ce que l’on croyait être notre chambre.

C’était en fait 2 lits des 4 qui se trouvaient dans un minuscule 8 mètres carré Même au bled je dors mieux. On s’imprègne de l’ambiance générale et salut les quelques colocataires. Le 3ème lit était pris par un toulousain d’une vingtaine d’années, routard de profession, qui venait tenter sa chance au Canada. La chose que je retiendrai de lui, hormis son côté sympathique, c'était la phrase suivante « Attention les gars y’a déjà eu des vols de portable içi ». Le dernier lit quant à lui appartenait à un canadien de Toronto… à part qu’il ne causait qu’anglais, je le trouvais un peu à l’écart des autres et un peu mystique mais bon…

De manière générale, l’auberge nous paraissait vivable mais passez clean pour nous. Kamel et moi n’avons pas mis 2 secondes avant de se dire qu’on ne pouvait pas rester ici.
Notre métabolisme était réglé sur GMT+1 et pas encore sur GMT-5. Il n’empêche qu’une heure après on se trouvait déjà dans le métro montréalais en direction de chez Serge.

Serge

Ici au Canada, tout appel intra urbain coûte 25cents quelque soit la durée. On l’a compris en utilisant une des nombreuses cabines Bell Le France Telecoms local, très souvent accompagnées des pages blanches et jaunes Vous savez comme les films américains où le mec il déchire la page pour se casser avec. On avait appelé Serge qui nous donna RDV à la station Honoré-Beaugrand à l’autre bout de la ligne verte. On amorce les salutations en se présentant comme des français fraîchement arrivés au Canada. Lui se dit choriste dans je ne sais pas quel groupe paumé qui doit même pas marcher j’en suis sûr. Il arrondissait ses fins de mois avec des propriétés qu’il louait à la semaine ou au mois à des saisonniers : travailleurs de courtes durées, vacanciers ou jeunes à la recherche d’un appart :P.
Il avait compris de mes mails que Kamel et moi étions en mode pince, ce à quoi il y répondit en nous amenant tout d’abord dans un de ses mobilhoms qu’il louait à 60$ la semaine. Y vivait déjà un canadien qui avait des allures de Fredy Je vous jure, il avait trop une tête de psychopathe. En visitant sa chambre, on voyait accroché au mur, un tableau bizarre d’une femme nue, fesse, présentées au spectateur. L’ambiance de la pièce était rouge façon Red Light District. Notre chambre double quant à elle avait un style des années 60 avec Elvis suspendu sur la commode. Tout ça pour dire qu’on ne se voyait pas du tout pioncer ici Et le psychopathe comment on aurait fait la nuit s’il nous avait sauté dessus. La 2ème location à 75$/pers/semaine collait la résidence principale de Serge. C’est un appartement au 1er étage d’une maisonnette, étalé sur environ 80 mètres carrés tout en longueur !!! Y’avait la câble, pas de net Jusqu’à ce qu’on trouve un réseau wifi non sécurisé :P mais était surtout propre comparé au précédent. Toujours avec le même jeu de regard, on demande à baisser le prix jusqu’à tomber d’accord sur 70$. 70*4 = 280$, divisé par 1,5 pour la conversion en Euro soit 186€ au mois… Franchement on n’est pas des bons?

Le Presse Café

L’objectif que l’on s’était donné était de se prendre toute la 1ère semaine pour se trouver un appart… pendant ce temps là je ne me raserai pas pour me motiver :P Première chose à faire, énumérer tous les outils que l’on disposait : de la rage, des cerveaux opérationnels, de la tchatche, des journaux gratos ou pas que l’on aurait piquer à droite/à gauche mais surtout le net. On avait bien des ordi portable mais sans accès à la toile, ça ne servait à rien. L’avantage à Montréal et au Canada en général, c’est que l’on trouve assez facilement des réseaux wifi ouverts. Sauf que quand il fait -20° dehors et que le temps ne te laisse pas une minute avant de te frigorifier les mains, tu te dis qu’un cyber-café à 2$ l’expresso c’est pas cher donné :P.
En vadrouillant dans les rues de Montréal à la recherche d’un cyber vers la station Places des arts on s’arrête dans une petite boutique d’appareil électronique avec l’intention de s’équiper d’un adaptateur de prise US/EU. On y fait la rencontre d’un marocain juif de surcroît si je tiens compte du portrait du rabbin beau gosse accroché à l’arrière boutique qui avait vécu 25 ans à Paris dans le quartier du sentier pour finalement immigrer depuis 10 ans au Québec. « Avec Sarkozy, on a plus le droit de rien faire en France et le commerce commençait à mourir. Ici tu importes ce que tu veux, on ne te pose pas de questions. Si tu veux importer des bocaux pour bananes venant de Sibérie, on s’en fout… tant que ça fait tourner l’économie. Ce qui est bien, c’est que c’est une mentalité américaine mais on y parle français » Cette dernière phrase est sûrement le moteur pour bon nombre d’immigrés francophones. Ce qu’on oublie de mentionner et ce qu’il nous a frappé dans cette ville c’est que l’on ressent énormément la pauvreté. On ne fait pas 100 mètres sans rencontrer un mendiant. Paris est sans aucun doute une ville plus dense comparée à Montréal… les pauvres y sont moins visibles peut-être. En tout cas, on aura de quoi donner à bouffer durant le ramadan.
On sort de la boutique en saluant notre nouvel connaissance « Shalom M.Cohen » et au croisement de la rue Saint Denis et de l’avenue Sainte Catherine nous tombons sur le cyber café Presse Caféqui allait devenir notre QG durant toute notre recherche d’appartement. L’ambiance y est cool, plutôt jeune y’a une serveuse vénézuélienne super canon :P et toute la presse est consultable du Voir gratuit au Presse de Montréal payant.

Mon numéro de « Cellular »

Avec le nombre grandissant d’appels reçus et émis, on ne pouvait plus se permettre de continuer avec une simple carte téléphonique. J’avais gardé mon téléphone de France, un motorola L6 de merdre tri bande, compatible uniquement sur les réseaux GSM. Deux opérateurs canadiens me permettent de conserver mon appareil : Rogers et Fido le dernier étant opérateur virtuel sur le 1er réseau. Le numéro que l’on m’a attribué est le 514-699-8005 accessible depuis l’étranger en faisant le 001 en indicatif. Le truc relou ici, c’est que tu paies aussi bien les appels entrants, que sortants. Tu demandes rien, on t’appelle, tu paies quand même… la connerie. Le seul argument que la vendeuse a été capable de me sortir était « Si vous êtes aussi bien en France, vous n'avez qu'à y retourner» ... bouffonne :P.
NB : A tous les possesseurs de box françaises, style free, qui voudraient me joindre, appelez-moi et je vous donnerai le numéro de cabine téléphonique la plus proche Je sais je suis une pince

Putain de 300$ !!!

Pour pouvoir travailler au Canada, que l’on soit résident permanent ou travailleur temporaire, rien ne peut être fait sans le numéro NAS (Numéro d’Assurance Social). Avec ce numéro, on peut travailler, ouvrir un compte, avoir un appart enfin tout plein de choses pour être en situation régulière. Au bâtiment du service Canada, après avoir attendu dans l’une des plus organisée et respectée des files d’attentes que j'ai jamais vue, on est reçu par une agente qui me sort mécaniquement « Bonjour au service administratif du Canada, que puis-je faire pour vous?» Carrée la meuf. Elle répond à ma demande en nous faisant en 2,4,6 nos papiers.
Vous vous demandez bien quel est le rapport avec ces putains de 300$ !!! ba aucun. C’était juste un aparté avant le scandale de la semaine. Le matin même, Kamel et moi on va faire les courses de la semaine cool raoul, à l’aise blaise, relax max. On sort du dépanneur nom donné au petit épicier du quartier quand je me rends compte qu’il ne nous restait pas autant d’argent qu’il y a 2 jours. On fait les calculs du début de semaine paniqués pour se rendre compte qu’il nous manquait 300 $ !!! L'équivalent de 200€!!! On se concerte et je dis à Kamel que je n’avais pas lâché l’argent de ma poche. 3 options nous étaient offertes :

  • Soit j’avais mis de côté les tunes pour ma gueule ce qui ne me ressemble pas du tout
  • Soit je les aurais perdus là aussi je n’y crois pas non plus
  • Ou soit on nous les a volé !!!

Et là je me suis souvenus de la phrase du toulousain de l’auberge « Attention les gars y’a déjà eu des vols de portable ici » Tel un roman bien ficelé, je l’ai tout de suite accusé Le malin, il nous l’a faite à l’envers. Par la suite, je soupçonnai le canadien de Toronto de nous avoir fait les poches quand on dormait ou durant une de nos brèves sorties!!! Il n’empêche que ça m’a fait chier plusieurs jours au point d’en avoir parler la nuit en dormant… Kamel peut le prouver "C’est toi qui les a piquer bâtard, je vais te défoncer"
Déjà qu’on était en mode pince mais là on avait enclenché le mode super pince rayon gama. Première chose à faire, manger pour pas cher : petit déjeuner copieux maison, déjeuner n’excédent pas les 15$ la journée et fruits le soir au pire une tartine de confiture si on craque :P Si avec ça on ne s’en sort pas, je sais plus quoi faire! Pour le petit dèj, ça pouvait aller. Pour le dèj, on voulait éviter de jouer nos américains en mangeant KFC, Mc Do ou autre poutine locale. Par chance, on rentre dans un restaurant afghan qui pour 10$ nous offre 2 jus de pomme, 2 pains du pays et 2 assiettes garnies : salade composée, brochette de poulet et riz basmati... tous les ingrédients requis pour un repas équilibré et surtout pas cher :)

Wahid avait vécu 10 ans aux Etats-Unis avant de demander l’immigration au Canada après les attentats du 11 Septembre. A plusieurs reprises il était le sujet de plusieurs contrôles et interrogatoires lui et sa famille. Ce qui m’a plu chez lui c’était sa franchise et même si le commerce ne marchait pas fort, il n’hésitait pas à chaque fois à nous arrondir les prix Je vous jure, on lui a rien dit concernant notre mode pince :P. J’appris plus tard, suite à une remarque que je faisais sur la situation en Afghanistan, qu’il avait été moudjahidine au temps de l’occupation des soviétiques. J’ai même eu le droit de contempler ses blessures de balles de kalachnikov sur son bras gauche et sa jambe droite.

Recherche d’appart

En lisant les diverses annonces, on s’est familiarisé avec toutes les composantes qu’on attribut à un appartement :

  • Le nombre de pièces A comparer à nos mètres carré Ici on s’en fout royalement de la superficie, le plus important sont les pièces utiles. Une salle de bain est comptée comme une demi pièce, le reste comme une pièce. Dans notre cas, nous recherchions un 4 ½ idéalement... parce qu’on en a tellement chié qu’on était prêt à tout prendre à la fin, même un studio lol. A ne pas manquer, le nombre de chambres… fermées ! A ne pas confondre aux open rooms qui se mélangent au living room
  • L’équipement Furnished or half furnished. Ça va du fridge, au stove en passant par les divers furnitures
  • Electricité/Chauffage
  • L'Internet
  • Duré du bail… de quelques moi à un an. On est arrivé à une mauvaise période. Les autochtones nous expliquaient qu’il était de coutume au Canada de faire les déménagements au mois de Juillet A savoir pourquoi ? Soit ils sont cons et se suivent comme des moutons, soit il fait trop froid à leur goût le reste du temps :P. Les transferts de bail ou les baux de courte durée se faisaient rares.

Je ne sais pas combien d’annonces nous avons pu consulter, combien de personnes nous avons appelées, ni même visitées mais pendant 5 jours nous étions full time appartment seekers, de 8h00 du matin à 17h00 au coucher du soleil nous n’arrêtions pas de faire des va-et-vient d’un quartier de Montréal à notre QG. On nous aurait pris pour des squatteurs surtout qu’on était prêt à tout. Je causais avec tout le monde « Salut on vient de France mon pote et moi, on recherche un appart, t’aurais pas des connaissances ou des tuyaux ? » de vrais clochards :P. Je n’énumérai pas toutes nos visites mais il y en a des bonnes et supers marrantes. A minuit, je n’ai pas le goût d’écrire… peut-être dimanche prochain insh'Allah. Sachez en tout cas qu’on l’a trouvé ce putain d’appart, le meilleur rapport qualité prix de tout Montréal à en faire des jaloux ;). Le bail ou lease en anglais a été signé pour qu’on emménage le 1er Février. Jusqu’au 31 Juillet, date de fin de contrat, on a l’esprit libre. Et pour une maudite somme de 500$/mois nous étions à 5 min en métro du centre, avions 2 chambres fermées, un frigo, un four, 2 fauteuils, une table avec 4 chaises, un balcon pour les barbecues en été, un garage qui nous sert à rien et un grand salon. La moyenne se situe entre 800$ et 1000$… je crois qu’on peut le dire on fait une bonne équipe.

Petit récapitulatif

8 commentaires:

Anonyme a dit…

Sa mère pour les 200 boules :/

Au fait il manque les tofs du nouvel appart =)

Madjio a dit…

Je sais mais nous emménageons que jeudi. Pas de photo pour le moment. Vous aurez tout le plaisir de l'apprécier sans ses anciens locataires.

To be continued =)

Unknown a dit…

Madjid je suis fan de ta façon d'écrire !

Si tu ne trouves pas de boulot, lance toi dans l'écriture ;)

Tu nous manques toujours.

Madjio a dit…

Merci coupine, ça fait plaisir d'avoir de tes nouvelles... surtout quand c'est pour me complimenter ;).

Pries pour que je trouve un boulot assez vite, comme ça je pourrai rester tranquille toute cette année... et donc écrire encore pour ton plaisir :)

Bisou

Anonyme a dit…

Kamel s'il te plaît quand on dit photo y'a sourire qui va avec !!
Kamel ? des fruits le soir ? mon cul.....regarde sous son lit tu trouveras des restes de grecs montréalais !
"Héritage culturo-caractériel"...ahahahaha digne d'un Fellag !
Kamel pourquoi tu bouffes 300 $ en grec complet harissa mayonnaise au point de faire faire des cauchemars à ton compagnon de route ?!
Toute cette énergie déployée et MP3iséee en une semaine ! wow...95 % de ce que tu décris doit être le fait de toi madjid, les 5 % restants correspondant au temps de sommeil par contre Kamel s'en est chargé...
Sinon Kamel les sex shops de l'avenue Sainte Catherine bien ou bien ?
Prenez soin de vous les gros futurs maigres vu que vous êtes des crevards premium quality...Je vous envie...enjoyyyyyyyyyyyyyyyyy

Madjio a dit…

Tu te trompes Daoud, Kamel m'est d'une grande aide. C'est le meilleur fouineur que je connaisse ;)

T'es un ancien toi, tu connais la rue Sainte Catherine et ses sex shop =)

See you man!

Anonyme a dit…

bon bah c'est ta soeurette qui t'aime fort je te souhaite plein de courage pour cette aventure et je sais ke tu es un bon donc j'ai confiance fait attention a toi et toi meme tu sais on est des gens des pays anglophone enfin euhh nous deux je veu dire hihi

BISOUS ta soeurette d'ecosse

Anonyme a dit…

Message à nos amis québécois :

Take it easy, vous pouvez acceuillir Madjid sans aucun problème, il n'est pas suspicieux, c'est full-certain, confirmé et vérifié, il ne porte pas de turban. Je répète, he doesn't wear a turban. Et il ne boit même pas de jus de raisin dans ses canis.

Over.