mercredi 7 février 2007

Semaine du 29 Janvier

Recherche d’appart, suite et fin

Où on s’en était arrêté la dernière fois déjà? Ah oui… on venait de signer notre bail ;). Comme je le disais dimanche dernier, je n’énumérerai pas toutes les visites que l’on a pu faire mais permettez-moi d’en détailler une choisie dans le tas Vous allez aimer ;)

Une annonce lue dans le journal 24 heures nous faisait état d’un appartement situé proche de la station Villa-Maria. Je compose le numéro affiché et tombe sur une voix féminine qui se présente comme intermédiaire entre le propriétaire et d’éventuels intéressés. J’essaie de récolter le minimum d’informations mais rien à faire « Tout est dans l’annonce. Je préviens votre arrivé cet après-midi avec monsieur the owner ». L’annonce ressemblait à beaucoup d’autres déjà parcourues mais nous ne connaissions pas le quartier, alors pourquoi pas essayer « Nous arriverons d’ici une demi heure ». Nous descendons du bus et contemplons la longue série de bâtiments aux briques rouges qui longeait la rue médiane. Au seuil du bâtiment 3, nous apercevons un homme d’âge mur de race blanche et un jeune noir qui discutaient discrètement. Je me presse de sortir mon téléphone sous ce temps hivernal pour joindre notre contact avant que le premier me demande si nous étions les 2 français qui venions visiter l’appartement. Je répondis par l’affirmative, échangions nos premières phrases et lui expliquions ce que nous recherchions. Pendant ce temps là… le jamaïcain, que je reconnus à son accent, s’amusait à répéter à voix basse mes phrases avec un français approximatif. Son large bagui et son pull à capuche ne laissaient pas paraître sa maigreur. Son regard incisif, ses pupilles écartées, ses yeux rouges volcaniques mettaient mal à l’aise n’importe quelle personne attachée à sa vie. Il tenait entre les doigts allé disons-le un gros pétard de chez « Jamaican tobacco » Je sais pas pourquoi mais je commençais à serrer des poings et à avaler ma salive. Le propriétaire nous invite à jeter un coup d’œil au premier appartement. En montant les marches des escaliers, je me disais que le vieil homme était à l’image du bâtiment… pâle, fripé, usé par le temps et d’une odeur nauséabonde. Je reviens à la réalité quand on croise dans les escaliers une femme de race blanche déchirée par la drogue. Tout en biglouchant J’vous jure que c’est vrai elle mime le geste du fumeur, index et majeur écartés posés sur la bouche et nous demande à Kamel et moi si nous avions des cigarettes On a des gueules de fumeur sérieux !!? Kamel qui suivait notre hôte se retourne vers moi et sans dire un seul mot m’envoie un message dans un langage connu par nous seuls « Putain mais où est-ce qu’on a foutu les pieds ? » Il comprit aussitôt mon geste en signe de réponse « En plus ça fouette le rat mort ». Pendant que le propriétaire ouvrait la porte, je ressentais un regard qui se posait sur nous. Une jeune fille noire nous dévisageait d’un œil, son corps reposé et à demi caché par le cadre de sa porte d’entrée. A ses pieds, un tas de chaussures avaient trouvé refuge dans tout le couloir Putain mais elles sont à qui toutes ses chaussures !!? On entre dans l’appartement et sans aucune surprise on est écoeuré par le contenu. Une salle de bain dégueulasse, un parquet mal fini, des pièces mal distribuées, une vue sur le bâtiment opposé mais le summum, la chambre de l’ancien locataire qui n’avait pas encore quitter les lieux… une véritable décharge! Maman, si un jour j’ai une chambre comme celle-là, je serais plus digne d’être ton fils :P.
Pressé par le temps, nous visitons très rapidement le 2ème appartement. Un indien en short court et mal coiffé qui préparait sa gamelle se mélangeait au décors de la cuisine Je me demande bien ce qu’il foutait là lui. Le propriétaire nous demande finalement ce que nous pensant des lieux « Euhhh… Ils sont très bien vos appartements mais ce n’est pas le seul que nous visitons, nous préférons vous rappeler pour vous donner une réponse» « Je peux prendre votre numéro pour vous rappelez ce soir ? » C’était bien la première fois que ce n’était pas nous qui sollicitions les gens lol. Kamel me prend de vitesse «Alors c’est le 514-699-800… » Oh le con il va donner mon numéro!!! « …4 » Ouf…il a feinté » « Et c’est monsieur ? » « Je m’appelle monsieur Miloud… comme ça se prononce » C’était le seul nom qui me venait à l’esprit lol.
On commence à partir, passons le couloir d’entrer quand j’entends s’exclamer « WATTCHAA !! » Merde un autre jamaïcain « watcha ze wader » Une grosse flaque d’eau coulée par terre Il m’avait fait flippé le con. On voit aussitôt passer le bus devant nous et avec une vivacité qu’on ne nous connaissait pas, on le rattrape en prenant nos jambes à nos cous.

Quel est le plus important, qu’on aurait pu se battre avec des jamaïcains ou bien que nous avons trouvé notre nouveau loti ? C’est pourquoi pour en finir avec notre série recherche d’appart, je m’arrêterai un moment sur les négociations. Je vous laisserai tranquille après ;)
La visite des locaux s’était déroulée dimanche matin. Deux heures après, la décision était prise d’y prendre demeure. Nous appelons Terry, le locataire, pour lui annoncer la nouvelle. Le jeune informaticien du nord de la Chine partageait les lieux depuis 3 ans avec un ami étudiant et sa copine relique de Paris Hilton petit chien « included »… l’humoriste Fellag avait raison dans son dernier spectacle : dès qu’on voit un chien, surtout inutile, on a toujours envie de le shooter :P. En transférant son bail, qui se termine le 31 Juillet, son souhait était de se rapprocher de l’université Mc Gill où il y veillait souvent tard en période de remise de projet Zed, Drou vous voyez de quels projets je parle. Abstraction faite de son sourire asiatique très ambiguë, Terry était le genre de gars cool et sans prise de tête. Si ce n’était que lui, on aurait signé les documents de suite. Le souci c’est qu’il ne représentait que le 1er niveau de satisfaction à affronter. Il nous fallait maintenant se colmater les propriétaires… Il arrange un RDV 30 min après notre arrivée et nous sert à boire un thé chinois pour patienter Honnêtement le thé reubeu est 10 fois meilleur. Nous nous asseyons sur les divans en attendant nos sujets. Je parle avec Terry de nos situations respectives, lui me vente les mérites d’avoir choisi son appartement et Kamel comme dans son habitude touchait toutes les babioles à porté de main. Ce qu’il faut savoir de Kamel c’est que l’Anglais c’est pas trop son fort hormis quelques morceaux de phrases comme « Ok no problem » « Yes missiou » ou le légendaire « I will test you » Petit clin d’œil à notre voyage en Malaisie :P, il s’aventurait jamais à blablater Il n’empêche que c’est un GPS 1ère qualité, un vrai Kam Kam Go. Nous entendons frapper à la porte, les propriétaires venaient d’arriver. La politesse était de rigueur, nous nous levons et le couple de chinois originaire de Beijing nous salue de la main, petits coups de tête vers l’avant Je faisais la même pour faire mon respectueux :P. Nous reprenons nos places, moi proches de nos adversaires, Kamel le plus éloigné possible. La femme tenait la culotte à en croire la fermeté de ses répliques. Elle me demande de parler anglais, hésitant sur son français. J’enclenche alors mon anglais académique utilisant des mots que même un anglo n’utiliserait pas dans la vie courante. Et que je t’enchaîne des First of all, we can mention the fact, with all pleasure, etc :P

Moi « Comme je disais à Terry tout à l’heure, votre appartement nous plait beaucoup et nous voulons vous le louer »

La propriétaire « Pas de problème. J’aimerais quand même connaître votre situation pour savoir à qui je laisse ma propriété »

M « Nous sommes français. Nous avons un visa d’un an qui nous permet de travailler et de voyager dans le pays»

La P « Je comprends pas. Vous êtes en situation régulière ou pas ? Je veux dire, vous travaillez, vous avez des revenus?»

M « En fait nous ne travaillons pas encore. Nous cherchons d’abord où se loger, ça nous prend beaucoup de temps. Nous avions une situation en France»

La P « Le plus important pour moi est de faire un credit checking pour connaître votre santé financière»

Les gens sont tellement endettés ici que peu importe ce que tu achètes d’important, ils te font ce fameux credit checking !

M « À vrai dire, nous n’avons pas encore de compte ici mais nous avons planifié d’en ouvrir un demain»

Au bout de 7 jours, on n’avait pas pris un moment pour ouvrir un compte bancaire… la merde. Le ton monte, la propriétaire parlait à Terry dans un mandarin qu’on ne comprenait pas mais qu’on pouvait deviner.

La P « Mais qu’est-ce que tu nous a trouvé !!? Ils n’ont pas l’air commode ces français et je n’ai ni leur numéro NAS, ni de numéro de compte pour les checker. »

Kamel (à voix basse) « Putain c’est mort gros, ils vont pas nous le lâcher »

M « T’inquiète, je gère.. » « Je comprends que vous soyez méfiante. Vous pensez qu’on ne pourra pas vous payer les 6 mois de loyer mais nous avons de l’argent en France. Le transfert aura lieu dans la semaine. Si vous avez le net, je peux vous montrer le montant de mon compte » Entre nous je voulais pas trop « Regardez, nous avons nos papiers de l’immigration en règle»

La P « Ah mais vous avez vos papiers !!! Vos passeports sont des passeports français en plus, ça change tout»

Ba ouais c’est ce que je te dis depuis t’aleurs pffff

La P « Je me fais pas de soucis pour vous, vous trouverez un emploi. Si vous parlez français en plus, le gouvernement québécois vous aidera»

M « We hope so»

Avant de continuer, je tiens à attirer votre attention sur un fait de ma culture. Dans la tradition musulmane lorsque une fille et un garçon désirent se marier, ils doivent impérativement avoir le consentement de leurs parents. La mode dernièrement, c’est que le gendre les accompagne et assiste aux pourparlers. La manière dont les négociations se sont déroulées m’a bizarrement rappelé une khotba. Nous ferons suivre les dialogues réels de ceux qu’on aurait utilisés si j’avais demandé « Tierra » en mariage ;)

Moi (le gendre) « Salam 3aleykoum. Vriment madame, votre fille elle i vriment jolie. Depuis que je l’ai vue, je me soui dit, ton projet dans la vie, c’est de l’avoir coûte que kite »

La propriétaire (la mère de Tierra) « Parle-moi de vous un peu. Ma fille est chère à mes yeux, je veux le mieux pour elle »

M « On est di gens biens, on vient di la France, on fi le ramadan, on mange pas de porc. Tu connais, avic li stress de là bas on a fi le break pendant un an et on i venu ici»

La P « J’comprends pas. Vous venez de la France comme ça, vous êtes là depuis pas longtemps et vous venez demander ma fille en mariage. Tu travailles déjà ? Tu fais quoi dans la vie ?»

M « T’as vu madame, la situation elle i dure, fo que je me fasse o pays. La Fronce ça me manque tu sais. Mi j’te jure j’vé trouver du boulot vite. Mac Do, poubélier, j’m’en fous. Ta fille je vais m’en occupé comme je priparerai un couscous, j’ti jure »

La proprio en arabe

La P « Mais qu’est-ce que tu nous a amené à la maison ma fille !!? C’est un clandestin du bled. Il a pas ses papiers, il va travailler au noir, se faire attraper par la police et te laissera seule comme une babouche dans un placard»

Kamel (mon père) « Toi ti va pas ti marié de ci tout»

M « Sur la vie de maman, je lâche pas l’affire» « Madame t’as peur pour ta fille j’comprends mais si tu veux je te montre tous les euros qui se trouvent dans mon oreiller, j’ai autant que la banque d’Algérie, j’te jure. En plus chui français, regarde mes papiers »

La P « Ahhh mais tu as tes papiers européens, ça change tout !!! Toi t’es un bon parti pour ma famille, tu vas la ramener en Europe, lui faire des enfants bien et vous viendrez souvent nous voir avec ta Pigeot dernier modèle »

M « Insh’Allah »

Nous rentrions heureux en chantant « I’m singing in the snow » faisant frapper nos talons en l’air :P.

Nous avons emménagé jeudi dernier. Kamel et moi avions souffert pour amener nos bagages de chez Serge mais étions prêt à emménager à 16h00 comme convenu avec Terry. Pour des raisons que je ne veux pas savoir, lui et toute son équipe Hokuto n’était toujours pas partie avant minuit. Ne voulant pas de notre aide, on les contemplait travailler. Kamel, étalé sur le divan s’endormit finalement il ronflait au passage et moi j’me mattais des épisodes de la série Esprits criminels. Pris par la fatigue, je décide néanmoins de prendre des photos de notre appart, juste après le passage du tsunami chinois.

Le salon











La chambre de Kamel




















Ma chambre














La cuisine












La salle de bain











Welcome to all of you

S’il vous venait à l’idée de venir chez nous, voilà comment faire Camille et Rachel soyez attentive ;)

En descendant du métro Lasalle penser à fermer son manteau, mettre ses moufles, sa cagoule et allumer son MP3 sur Cassie, Long way to go C’est pas aussi loin que ça vous allez voir ;).


Tout en rythme, marchez en direction du centre commercial Maxi le panier le moins cher le centre commercial des radins par excellence.
Continuer votre chemin et rejoindre la rue Charlevoix comme le nom de la prochaine station de métro.

Si vous passez par notre laverie, c’est que vous vous êtes un peu emballé.










Faites demi-tour et prendre la rue perpendiculaire Rushbrooke







Vous passerez devant la pharmacie du coin Je ne l’ai pas encore vue ouverte pour le moment, en espérant qu’elle le soit quand je serai malade…



S’arrêter au 2415 et appuyer sur le bouton 6












Monter les 3 étages pour, frappez à la porte et voilà vous êtes arrivés










Ap6, 2415 rue Rushbrooke

Montréal (Québec), H3K 1T4


Big brother is watching you

Tout ce début de semaine fut consacré à l’achat de fournitures. Nous avons pu profiter de la meilleure période de l’année… les soldes ! Quelques soit l’envergure, le positionnement géographique, l’origine du vendeur, qu’il vente, qu’il pleuve, qu’il neige… nous étions prêts à tout braver pour acheter pas cher :P.

  • Téléviseur 50cm à 39$ Transporté dans le métro pendant près de 2heures
  • Téléphone à 10$ Il ressemble à rien mais il reçoit les appels c’est le plus important
  • Matelas et sommier à 200$ neuf svp ;)
  • Tout l’attirail de nettoyage acheté à Dollarama, le pays où tout est à un dollar Le doigt dans le boule canadien quoi
  • Ensemble de cuisine antiadhésif à 60 $ Que même si tu crames le fond de la casserole, tu la nettoies avec un doigt
  • Couverts à 10 cents Avec l’immanquable ginsu 2000
  • Micro-onde à 25$ Aussi gros qu’une machine à laver
  • Meuble de TV à 30$

Notez que pour les 3 derniers, on a eu le culot de se rendre à l’église Saint-Vincent, place Jean-Talon, qui vend en occasion tout plein de trucs aux nécessiteux Tant qu’on a pas de taf, on peut le dire, on est pauvre non ?En plus Jésus loves Kamel & Madjid :P

Durant l’une de nos excursions, Kamel s’arrête un instant dans un tunnel de métro pour appeler un centre médical qui offrait une prime non négligeable à tous ceux qui souhaitait offrir leur corps à la science Paniquez pas c’était des essais de crèmes uniquement... en plus il faut être résident depuis 3mois au Canada, donc c’est mort pour lui :P Je fixe un moment une petite pancarte en haut des cabines où l’on pouvait lire le texte suivant

On vous payer 100$ à trahir un concitoyen… il ne manquait plus que la mention « Dead or alive ». Ce qui m’interpellait c’était l’utilisation de la langue française. Je dis toujours que la langue structure la pensée. Parler arabe, anglais ou français « positionne » mon approche des choses. L’histoire de la langue et de son peuple véhiculent souvent de grands principes. L’utiliser c’est un peu y adhérer je trouve. Cela ne me dérange pas de lire « Join us » à la fin d’une pub de la royal Canadian force pour inciter les jeunes à s’enrôler dans l’armée. Mais sa traduction en français me dérangerait quelque peu. Vous voyez Chirac pointer du doigt nous dire « Rejoins-nous ». Je comprends aisément la lutte des québécois dans leur lutte de ne pas être américanisé. Dans de nombreux articles de presse je cherchais à comprendre ce qu’était cette loi 101 qui faisait vibrer le pays ces dernières semaines. Véronique, une québécoise que j’ai rencontré sur le net, m’expliquait que la loi assurait l’utilisation équitable de la langue française face à l’anglais, dans toutes les institutions publiques Je suis avec vous les québécois courage!!!

Un dimanche bien rempli

« Docteur, docteur, nous avons une urgence !!! »

« Qu’est-ce qu’il se passe ? »

« L’appartement 6 au 2415 de la rue Rushbrooke, il est dans un mauvais état. Il est rongé par des bactéries chinoises et ses canaux d’irrigation sont bouchés. Nous allons le perdre si nous ne faisons rien »

« Vous avez une solution ? »

« Je connais une équipe, de véritables pros, ce sont des nettoyeurs hors pair. Ils ont tout l’équipement vous verrez

Le premier s’appelle Madjid alias Passe partout… il récure le moindre recoin avec sa brosse à dents

… son binôme s’appelle Kamel ou Le gros il attaque la saleté comme un taureau »

« Appelez-les vite ! »

Nous avons nettoyé toute la journée de dimanche l’appartement de fond en comble, des WC aux placards de cuisine en passant par le plancher. Les sept heures de corvées nous ont épuisés ! A 18h00 on s’est décidé à descendre dans le downtown pour visionner la finale du super bowl dans un pub. Le match opposait les Bears de Chicago aux Colts d’Indianapolis qui l’ont emporté 29 à 17. La soirée se passe de commentaire. On était claqué, l’ambiance était vite fait On a su le lendemain dans le journal qu’à l’université U-Montréal, 1000 étudiants supportaient leur équipe devant un écran géant…merde on avait loupé ça. Le pire c’est qu’on ne comprenait rien aux règles. Un sénégalais a bien tenté de m’en faire le tour mais y’a tellement de particularités qu’on a préféré se rentrer tranquillou-quillou à la maison. En plus sur 5 heures de match, comptez des pubs toutes les 10minutes et une mi-temps avec Prince en concert au milieu du stade…bref barbant.

Blog terminé pour la semaine…demain c’est lundi, je dois commencer à chercher du taf :P.

NB : Au rythme où j’écris, je vais limite vous rédiger une autobiographie. Je ne vous assure donc pas de mettre à jour mon blog la semaine prochaine par manque de temps. Dans deux semaines peut-être… si Dieu le veut ;)